Hémorragie sentimentale

http://jesuisgothique.free.fr/index/index800.htm

Bon, je sais, c'est méchant... MAIS TELLEMENT DRÔLE!

Tout ça avec une pointe de sarcasme dans les textes, je vous conseille particulièrement le bout "médecine" où ils expliquent comment "guérir" un gothique du mal. Crampant!

Je n'ai rien contre les gothiques, soit dit en passant. Mais je l'ai ri, ce site-là.

Peace tout le monde!

Alice

Je suis devenue... incapable d'écrire ici. Il y a un(e) traître(sse) parmis les lecteurs. Qui, qui, qui? Je ne sais pas. Mais cette personne est allée raconter ce que j'avais écrit ici à plusieurs personnes. Des trucs méchants que j'ai écrit sur le coup de l'émotion, comme toujours, et qui ne sont même plus d'actualité. Des trucs qu'on a tous déjà pensés, enfin, peut-être pas exactement les mêmes choses, mais qui passent au bout de quelques heures.

Je ne sais pas qui a fait ça, mais je demande à cette personne de me laisser un commentaire (Elle a qu'à s'inventer une adresse email du genre "asials@hotmail.com", ça marche de toute façon.) ou de m'envoyer un email pour m'expliquer... pourquoi?

Ou pour m'envoyer chier, tout simplement. Mais cette personne X a réussi à gâcher ce qu'il me restait de réputation à mon école, je ne sais pas si elle s'en rend compte. Elle a réussi à détruire la relation qu'il me restait avec Roxane, Roxanne, Myriam, Marie-Christine, Frédérique et tout le clan. Oh, et avec Karine un peu aussi, quoi que j'ai parlé plus franchement avec qu'elle qu'avec les autres, je l'avoue, donc rien n'était nouveau pour elle.

J'ai hâte que l'année finisse, j'endure les derniers jours et ce n'est pas une question de pas d'école. C'est pour pouvoir souffler, ne pas avoir à endurer cette solitude constante, cette guerre que je livre contre moi-même.

Je sens que si je reviens à mon école l'an prochain, je vais passer la pire année de ma vie. Secondaire 2 a été pénible... Secondaire 3 sera un enfer. Mais je n'ai pas le choix de retourner, je ne vais pouvoir changer d'école qu'en Secondaire 4 (Trop avancé dans l'année pour choisir une nouvelle école, passer les tests d'admission et blablabla).

Courage Alice, plus que 2 jours et demi d'école. Avec les après-midis de congé. Ahhh... enfin.

Bon, voilà les examens de fin d'année qui arrivent! Ce n'est pas si pire que ça, j'ai réussi à être exemptée en maths, donc je manque 1 cours sur 5 par jour. J'aurais aimé être exemptée en français cette année, il ne me manquait que 0.1%... mais seulement 3 personnes sur tout le niveau ont réussi à être exemptés et ce sont les espèces d'accrocs qui étudient 2hrs chaque soir... ce dont je ne fais pas partie.

Hier, dans le trajet d'autobus, j'ai réussi à calmer une partie de ma haine contre moi-même. C'est simple, je suis humaine, comme tout le monde. J'ai droit à l'expérience et à l'erreur, j'ai droit à mon opinion, même si elle est différente des autres. Ce n'est pas parce que je pense autrement que je suis nécessairement plus stupide. Vous voulez que je vous dise? Je ne suis pas stupide. J'ai un bel avenir devant moi, avec des possibilités presque infinies, puisque je me débrouille bien partout.

Pourquoi est-ce que je complique toujours tout? Je ne complique rien. Enfin, pas plus que les autres. Et ça, c'est à moi de le changer, mais pas en m'empêchant de vivre des trucs aussi supers que ce que j'ai voulu combattre. Je dois foncer, comme je l'ai toujours fait, mais en prenant tout de même le temps de réfléchir à ce que je fais avant. Voilà.

Et puis, quand je regarde les réflexions des autres, leur façon d'agir ou de réagir, je me dis que je ne suis peut-être pas si pire que ça, au fond! Quoi que bon, c'est méchant de penser ça. Chacun a droit à son libre-penser... même s'il ne vient pas de lui-même!

Pour finir, après ma déprime de quelques jours, je vais super bien!

Je ne croyais pas qu'une simple chanson pouvait me faire un tel effet. Je ne croyais pas que ce groupe, que j'ai tant écouté cet été, pourrait faire remonter autant de mauvais souvenirs.

Slipknot - Duality.

Cet été, je n'aurais même pas pensé à écouter les paroles, je m'en tenais à la musique. Il faut dire que la première fois que j'ai écouté cette chanson-là à une autre place qu'à la télévision, c'était un 2 juillet 2004, dans ma chambre, avec un crayon, un papier et... un couteau.

Pourquoi est-ce que j'y pense encore? Je m'étais bien dit que c'était fini et que je passais à autre chose. J'en suis incapable. Je suis désolée, c'est une partie de ma vie que je suis incapable d'oublier parce qu'elle me suit partout.

Certains croient que je l'ai fait une seule fois et que ça s'est arrêté là. Vous voulez que je vous dise? Vous avez tort, totalement. Je l'ai refait tout plein de fois, sans pouvoir m'en empêcher. Je l'ai refait tellement souvent que mon bras est rempli de cicatrices plus ou moins visibles et que même mon molet en porte maintenant les marques.

Je me souviens des grandes périodes de déprimes, de ces soirs passés dans mon lit à fixer la lumière, en me demandant quand elle daignerait éclairer un peu plus. Je me souviens de mes insomnies, de mes pleurs, de ma solitude, de mon envie de mourir.

Ce soir, je me souviens de ça comme si c'était hier.

J'ai même retrouvé cette fameuse lame de rasoir que je traînais partout. Tout un choc, je vous jure. Pendant un instant, j'ai regretté le soulagement qu'elle a pu me procurer. Pendant un instant, le goût et l'odeur du sang m'ont manqué.

Je me déteste, mais ce soir, c'est pire. Je regrette tout et n'importe quoi, parce que je suis incapable de penser à autre chose.

J'écris seulement pour vous tenir au courant, puisque je ne développerai pas vraiment sur le sujet.

Voilà, c'est fait, j'ai dit à ce mystérieux garçon dont je vous parlais sans cesse ici que je l'aimais. Je suis heureuse, totalement. Je ne pensais pas que ça pouvait encore m'arriver, en fait, je ne pensais pas avoir le courage de lui dire vraiment. Mais maintenant, c'est fait et je ne le regrette pas. Pas du tout.

Depuis 2 jours, je me sens libérée, légère, comme si tous mes problèmes étaient sans importance. Comme si, pour une fois, j'avais le droit d'être heureuse sans me sentir coupable.

Je ne sais pas trop quoi ajouter d'autre sauf... merci. ;)

Je ne sais pas si je vais être capable de franchir le pas. Je peux parfaitement l'écrire dans mon carnet, mais dès que j'essaie d'en parler, les mots me manquent, je fuis et j'efface tout.

Chill.

Ça m'apprendra à faire confiance aux gens. Ça m'apprendra à donner mon blog aux gens que je côtoie tous les jours. Ça m'apprendra à croire que t'étais pas comme les autres. Attends un peu toi, que j't'aie en face de moi.

Fais chier. Fais VRAIMENT chier. Qu'est-ce qui me fait chier? Tout, tout, tout. Tout ce qui m'empêche d'avancer, tout ce qui fait que je remets en question mes idées, mes sentiments, ma façon d'agir.

Mon truc, c'est rendu flagrant. Maintenant, je me sens presque coupable d'imposer ma présence aux autres. Je repousse ceux qui m'aiment (S'il y en a, bien entendu ;) ), je m'éloigne de ceux à qui je m'attache. Je me base sur du matériel, parce que je me dis qu'au moins, je ne peux pas faire de mal à un objet et que lui non plus ne peux pas m'en faire.

Je me déteste, même si ça ne m'empêche pas de foncer dans ce que j'aime. Je n'ai pas une très haute estime de moi-même, vous le savez. Je me juge très durement et je ne veux pas y changer quoi que ce soit. J'essaie d'être la meilleure partout, mais j'en suis incapable (Normal, quand on a une amie comme Evelyne qui est toujours une coche plus haut que tout le monde partout) et je me frustre contre moi-même. C'est du délire.

Chaque jour me rappelle que je ne suis pas mieux que tous les autres, que j'ai beau essayer de me tailler une place, le "tas" va toujours tout faire pour m'écraser, pour me faire sentir toute petite et impuissante.

Je suis aussi quelconque que n'importe quelle personne ici, même si je ne pense pas comme eux. Même si moi, j'ai des valeurs et des principes que j'essaie de respecter.

La petite fière de se faire dire qu'elle est bizarre, la petite qui était fière d'être différente, elle se rend compte qu'elle s'est encore enfoncée dans des mensonges.

Foutue merde.

C'est horrible, je m'ennuie, je m'emmerde... maudite fin de semaine plate.

Hier, j'me suis tapée 9hrs00 de route (aller-retour dans la même journée) pour aller à la fête de mon grand-père. En arrivant là-bas, qu'est-ce qu'on voit? Ma grand-mère, complètement effondrée dans sa chaise, au bord des larmes, qui nous apprend qu'il a été transporté d'urgence à l'hôpital parce que pendant la nuit, son dos a complètement bloqué. Elle a dit qu'il était incapable de se lever, qu'il criait de douleur, qu'il ne pouvait plus bouger du tout.

Ça aussi, c'est horrible. On a tout de même fêté ma tante, dont c'était l'anniversaire en même temps, mais le coeur n'y était pas du tout. J'ai vraiment peur, après tout c'est mon grand-père et je n'ai aucune idée de ce qui va arriver. Selon ma mère, ce n'est pas très grave. Mais ma mère, elle ne l'a pas vu, rien, elle a seulement interprété ce que ma grand-mère lui a dit.

Plus tard, elle est allée le voir, mais elle a refusé de nous donner des détails. Je crois qu'elle a peur de nous donner de faux espoirs ou de fausses peines... oh.

«J'crois que c'est une constipation due aux médicaments qu'il prenait pour ses mals de dos qui fait qu'il ne pouvait plus aller au toilette et qui provoquait la douleur. Mais je ne sais pas pourquoi son dos a bloqué. Il faudrait que je vérifie, mais il est déjà entre les mains de professionnels, moi je ne peux rien faire dans cet hôpital.»

Il va s'en sortir, il va s'en sortir. De toute façon, il a pas le choix. C'est une tête dur, un contraireux, comme on dit dans la famille. J'ai confiance qu'il va mettre l'énergie qu'il faut. Et puis, le pire qui peut arriver selon moi, c'est qu'il se retrouve en chaise roulante.

Attendez, il faut pas! La maison est toute petite, ça les obligerait à plier bagages pour aller vivre ailleurs... il y a à peine de la place pour circuler debout, il y en a encore moins pour circuler en fauteuil roulant!

Ah merde. J'ai hâte d'avoir des nouvelles, ça me fait réellement peur.

Ben oui, j'ai de plus en plus souvent peur, ces temps-ci. Lâche.

Je me sens coupable, je me déteste. J'arrête pas de me morfondre, de regretter, de n'importe quoi. Criss, pourquoi j'ai pas d'élastiques quand j'en ai besoin! RRRR.

J'en dirai pas plus, je suis en cours d'informatique, mais... ahhh criss. J'ai perdu toute notion du temps hier, aujourd'hui aussi... je suis restée couchée pendant 3 heures dans mon lit, les yeux grands ouverts, mais je croyais que ça ne faisait que 15 minutes. Et 15 minutes plus tard, j'étais certaine que j'étais là depuis au moins 2 heures. Fais chier, je sais pas c'qui s'passe, j'ai fait de l'insomnie toute la nuit, j'ai pas dormi, à part d'un sommeil tellement léger qu'une simple émotion pouvait me réveiller...

J'ai peur, de tout, de n'importe quoi. Je me dis que j'ai fait quelque chose de mal, mais je ne trouve pas quoi. Je suis mal dans mon corps, dans ma peau, dans ma tête. Je ne comprends pas comment j'ai pu en arriver là en aussi peu de temps, je me trouve... ahh, tout c'que vous voulez, mais j'me hais.
J'arrête là pour vrai, c'est déjà assez pour attirer l'oeil du gars à côté de moi. Il est peut-être bien gentil, mais j'ai pas l'intention de dévoiler ma vie "cachée" devant lui.